Désirez-vous mettre en location un bien immobilier sur Airbnb ? Retenez que l’opération est bien possible. Cependant, vous serez invité à faire la déclaration de certaines données aux organismes fiscaux. D’ailleurs, cette plateforme renseigne ces services sur ce que vous gagnez. Raison de plus, la communication de ces éléments est indispensable. Toutefois, savez-vous ce qu’il faut déclarer ? Retrouvez ici les revenus Airbnb à déclarer aux impôts.
Plan de l'article
- Voici les revenus Airbnb à déclarer aux impôts
- Les revenus Airbnb à déclarer aux impôts : comment ça marche ?
- Sous quel type de juridiction se fait la déclaration ?
- Sous quelle forme de fiscalité se fait la déclaration ?
- Le régime fiscal le plus rentable
- Les sanctions en cas de non-déclaration des revenus Airbnb
- Les astuces pour optimiser sa déclaration fiscale Airbnb
Voici les revenus Airbnb à déclarer aux impôts
Lorsque vous faites une inscription sur la plateforme Airbnb pour louer un bien immobilier, vous pouvez percevoir des revenus passifs. L’actif réservé peut être votre résidence principale ou secondaire. Tout compte fait, sur Airbnb, les locations sont dites saisonnières. Ainsi, elles sont frappées par la fiscalité sur le revenu. Vous serez donc invité à faire la déclaration aux impôts de toutes ces plus-values que vous percevrez sur votre bien mis en location.
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Notez que la réservation de bien Airbnb est meublée. Dans ces conditions, les gains générés sont d’office des BIC (Bénéfices Industriels Commerciaux). Ils ne sont donc pas des revenus relatifs aux biens immobiliers. Au cas où, vos chiffres d’affaires n’excèdent pas 23 000 euros, vous pouvez jouir d’une position de LMNP (Loueur meublé non-professionnel). Lorsque vos recettes locatives sont inférieures à 760 euros, elles ne sont pas imposables.
Les revenus Airbnb à déclarer aux impôts : comment ça marche ?
Pour déclarer vos revenus Airbnb aux impôts, vous devez connaître le type de résidence que vous mettez en location sur la plateforme. Comme indiqué en haut, il s’agit d’un logement principal ou celui secondaire. Il est important de le savoir puisque c’est en fonction de cela que la déclaration peut être un impératif ou non. Ainsi, pour une résidence principale ayant plus de deux cent mille habitants, retenez que la déclaration de vos plus-values s’avère obligatoire.
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Vous n’aurez rien à déclarer si la population de votre lieu de résidence n’atteint pas ce nombre. Quand ce seuil est dépassé, il y aura dans ce cas un changement d’usage. N’oubliez pas que la déclaration doit se faire auprès des autorités compétentes. Pour ce qui concerne une résidence secondaire, vous avez l’obligation de communiquer vos revenus, quelles que soient les données.
Sous quel type de juridiction se fait la déclaration ?
Lorsque vous avez le statut d’hôte sur la plateforme Airbnb, vous communiquerez aux organismes fiscaux vos gains gagnés. Ils concernent surtout ceux perçus au cours de l’année écoulée. Par exemple, si vous mettez en location votre bien immobilier en 2021, les plus-values obtenues durant cette année seront déclarées en 2022.
C’est pour cela il est important de connaître le type de juridiction avant de lancer le processus de la déclaration. Du moment où vous êtes possesseur de logement saisonnier sur Airbnb, vous disposez ainsi d’un bien locatif non pérenne. Alors, votre catégorie juridique est sans doute les BIC en raison de votre statut de « Loueur meublé non-professionnel ». Deux régimes fiscaux sont à ce niveau à votre disposition. Il s’agit du type fiscal réel et BIC.
Sous quelle forme de fiscalité se fait la déclaration ?
Vous connaissez déjà les régimes fiscaux qui existent. Pour rappel, ils sont au nombre de deux, à savoir : BIC et réel. Parmi les deux, optez pour la forme de fiscalité des bénéfices industriels commerciaux. Cette dernière est recommandée aux néophytes venus fraîchement dans le domaine immobilier. Sinon, en temps normal, vous devez déclarer vos revenus sous le régime réel en raison des avantages qu’il présente.
Lorsque vos recettes excèdent 50 % des plus-values professionnelles relatives à votre foyer fiscal, vous devez être un LMP (Loueur en Meublé Professionnel). Avant de faire ce changement de statut, contrôlez si vos chiffres d’affaires annuels ont dépassé 23 000 €. Une demande d’obtention d’identifiant RCS (Registre du Commerce et des Sociétés) s’avère nécessaire à cet effet.
Le régime fiscal le plus rentable
Le régime fiscal que vous devez choisir parmi les deux existants est en fonction de ce que vous vivez comme réalité. Cela dépend également des différents frais et des charges qui vous incombent. Si vos recettes annuelles brutes sont en dessous de 70 000 euros, vous pouvez choisir entre la fiscalité micro-BIC et celle dite réelle.
Vos charges sont-elles négligeables devant le montant méritant une réduction de 50 % ? Dans ce cas, optez pour le régime fiscal micro-BIC. Lorsqu’elles seront importantes, vous pouvez choisir le second régime fiscal. Parlant des frais ainsi que des charges, notez que ces deux éléments tiennent compte de certaines données. Il s’agit par exemple des taux d’intérêt relatifs aux crédits, la taxe d’habitation et foncière, les frais d’entretien, etc.
Les sanctions en cas de non-déclaration des revenus Airbnb
Vous devez souligner que la non-déclaration des revenus générés par Airbnb peut avoir de graves conséquences. En effet, l'administration fiscale peut vous infliger une amende de 5 % du montant des loyers perçus, avec un minimum de 150 euros.
Si vous êtes en infraction depuis plusieurs années, l'amende peut s'élever à 10 % du montant des loyers perçus, avec un minimum fixe qui passe alors à 250 euros. Sachez aussi qu'en cas d'erreur ou de déclaration inexacte, le fisc pourra réclamer les sommes dues sur les trois dernières années.
Pour éviter toute sanction et être en règle avec l’administration fiscale française, vous devez bien déclarer vos revenus locatifs issus d’Airbnb et ce dès la première année d’activité. Si c’est votre première fois sur la plateforme ou que vous avez déjà débuté votre activité sans déclarer vos revenus auprès du fisc français, n’hésitez pas à faire appel aux services d’un expert-comptable spécialisé dans le domaine afin que celui-ci puisse vous guider efficacement dans toutes vos démarches pour régulariser votre situation rapidement et facilement.
Les astuces pour optimiser sa déclaration fiscale Airbnb
Pour optimiser votre déclaration fiscale Airbnb, vous devez connaître les différentes astuces disponibles. N'hésitez pas à souscrire une assurance pour protéger vos biens immobiliers. Effectivement, cette mesure peut être considérée comme une charge déductible de vos revenus locatifs. Les frais engagés lors de la rénovation ou l'ameublement du logement avant sa mise en location peuvent aussi être déduits des sommes perçues sur Airbnb.
Si vous êtes un loueur professionnel et que vos revenus annuels issus de la plateforme sont supérieurs à 23 000 euros TTC ou représentent plus de la moitié des revenus professionnels globaux du foyer fiscal avec un plafond fixe à 50 % des dépenses liées au logement (charges foncières) et autres taxes locales acquittées au titre du même bien immobilier utilisé dans le cadre d'une activité professionnelle, vous pouvez bénéficier du régime micro-BIC. Ce dernier permet une exonération partielle d'impôts allant jusqu'à 71 % selon les cas.
• Le statut LMNP (loueur en meublé non professionnel) qui permet aux propriétaires bailleurs de bénéficier d'un régime fiscal avantageux tout en ayant peu d'obligations comptables.
Ces deux options nécessitent des démarches complexes auprès des administrations compétentes et nécessitent souvent l'aide d'un expert-comptable.
Pour finir, vous devez garder en tête qu'une bonne gestion de vos revenus locatifs issus d'Airbnb passe obligatoirement par une déclaration sincère et exacte auprès des impôts français.